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Les systèmes de ventilation en copropriété

Les systèmes de ventilation sont parfois oubliés lors d'une rénovation d'immeuble. Une mauvaise ventilation conduit à l’apparition d’humidité et de moisissures qui mènent à des pathologies respiratoires chez les occupant∙es de l’appartement.

 

Dans les établissements recevant du public mineur, la surveillance de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est obligatoire depuis le 1er janvier 2020. Ces établissements sont les établissements scolaires (tous niveaux confondus) et les centres de loisirs.

La Ventilation Mécaniquement Contrôlée - VMC 

La Ventilation Mécaniquement Contrôlée (VMC) est un système mécanique qui permet de renouveler l’air dans les espaces intérieurs clos. Elle est constituée d’une bouche d’entrée d’air, de bouche d’extraction, parfois d’une bouche soufflage et de gaines (d’extraction et de distribution).

 

Il en existe différentes sortes.

 

-          Simple flux autoréglable : ces VMC procèdent par mise en dépression. Elles évacuent l’air pollué des pièces humides grâce à un ventilateur et l’air extérieur entre dans le logement grâce à des bouches d’aérations situées dans les pièces sèches. C’est un système qui fonctionne en continue.

-          Simple flux hygroréglable : celles-ci fonctionnent de la même façon que les VMC simple flux autoréglable mais le contrôle de la ventilation dépend du taux d’humidité dans la pièce. Le système fonctionne d’avantage lorsque le taux d’humidité augmente dans la pièce.

-          Double flux : le système de ces VMC est composé d’un échangeur thermique qui récupère la chaleur de l'air sortant, pour le réinjecter dans l'eai entrant. Avec ce système, on diminue les déperditions thermiques par la ventilation. 

-          Double flux hygroréglable : ces VMC fonctionnent pareillement aux VMC double flux « classique » mais captent l’humidité et adaptent leur fonctionnement au taux d’humidité de la pièce.

-          VMC gaz : la VMC gaz utilise le même procédé que la VMC à simple flux. Sa différence est qu’elle filtre les résidus de combustion des équipements à gaz du logement avant de rejeter l’air à l’extérieur.

-          Ventilation naturelle : la ventilation naturelle fonctionne grâce aux différentes pressions de l’air. Les pièces de vie sont équipées de grilles d’arrivées qui laissent l’air extérieur pénétrer dans le logement. Des bouches d’extraction sont installées dans les pièces humides afin d’évacuer l’air vicié. Pour ce type de système de ventilation, nul besoin de ventilateur mécanisée, le vent et le tirage thermique faisant circuler l’air naturellement.

-          VMC basse pression : appelées aussi solution VTI, la VMC basse pression sont un système économique qui permet de limiter la perte de charge. L’air passe dans des conduits plus larges, ce qui implique une réduction de la vitesse de l’air et donc, une diminution de la pression. Le processus de succion est également réduit (donc la ventilation consomme moins d’énergie).

-          VMC hybrides : la VMC hybride est un système de ventilation naturelle couplé à une ventilation basse pression. Elle permet au système de ventilation naturelle de continuer de fonctionner même lorsque le vent n’est pas suffisamment puissant. Grâce à l’assistance mécanique basse pression, la ventilation est constante.

La Ventilation Mécaniquement Répartie – VMR  

La Ventilation Mécaniquement Répartie (VMR) est un système de ventilation qui permet le renouvellement de l’air indépendamment dans chaque pièce. Des aérateurs et des extracteurs individuels sont installés dans chaque pièce du logement et gère la ventilation dans la pièce. Le système n’est pas lié, toutes les unités sont autonomes. L’air est évacué directement par la façade.

 

Aussi, puisque l’air est évacué plus directement (circuit très court), la VMR consomme moins d’énergie que la VMC.

Les puits climatiques

Les puits climatiques fonctionnent grâce à des tubes enterrés à une profondeur ou la température du sol ne varie pas. Ce système permet à l’air neuf (extérieur) d’être chauffé par le sol en hiver avant d’entrer dans le logement ou d’être refroidi en été.

En effet, le sol a une température stable entre 12 et 14°C donc l’air extérieur qui passe par les conduits va être soumis à une variation de température. On parle alors d’inertie thermique.

En copropriété, ce système est compliqué à installé. Il nécessite de la place suffisante pour installer les conduits, et ne se prête donc pas vraiment au milieu urbain dense.