74 RUE DU CHATEAU D EAU 75010 PARIS
Rénovation d'une petite copropriété faubourienne
IDENTITÉ
1850
1
10
Individuel
Électricité
DONNÉES CLÉS
6 %
366 kWhep/m²/an
20,500 €
344 kWhep/m²/an
CONTEXTE DU PROJET DE RÉNOVATION
Cette copropriété est lauréate du dispositif EcoRénovons Paris 2016.
Cette petite copropriété de 10 logements construite en 1850 a réalisé en 2018 un audit architectural et énergétique. Celui-ci identifie une pluralité de pathologies : le sous-sol comporte des traces d'infiltration et d'humidité, les fenêtres des façades sont en très mauvais état, la toiture montre des défauts d'étanchéité avec notamment des infiltrations et une mauvaise isolation.
Le rapport d'audit préconise alors plusieurs postes de travaux, notamment dans l'optique d'améliorer la performance énergétique du bâtiment.
La copropriété a ainsi engagé en 2019 une mission de maîtrise d’oeuvre de conception pour le ravalement avec ITE de la façade sur cour ainsi que la réfection avec isolation thermique de la toiture.
Une demande de dérogation des critères d’éligibilité de l’aide performancielle n'était pas envisageable dans ce cas en raison du faible gain énergétique.
Ainsi, des travaux ont été votés en 2019 et ont été réalisés entre mars 2020 et janvier 2021. Ils représentent un montant d'environ 205 000€ TTC et un gain énergétique de 6%. Ils concernent :
- Réfection de la toiture avec isolation thermique : l'isolant est un isolant mince multicouches agrafé sur chevrons, avec un R = 5,25 m².K/W.
- Ravalement simple coté cour.
La copropriété conserve ainsi une étiquette F en passant d'une consomation énergétique de 366 kWh/m²/an à 344 kWh/m²/an.
Même si la performance énergétique de ce projet reste faible, la copropriété a déjà réalisé un des postes de travaux qui étaient décrits comme étant les plus urgents par le rapport d'audit. Un scenario plus performant allant jusqu'à près de 19% de gain énergétique proposait également l'isolation des murs sur cours par l'extérieur, ce qui permettrait donc d'arriver à une étiquette E.
Cependant, compte tenu de la non éligibilité du syndicat des copropriétaires à l’aide performancielle du dispositif (moins de 20% de propriétaires éligibles aux aides individuelles de l’Anah) et d’un gain énergétique de seulement 19%, le volet thermique du projet a été menacé afin de se focaliser sur les points de dégradation ponctuels de l’immeuble et sur le ravalement sans ITE.
Un scenario avec bien plus de travaux prévoyait une performance énergétique très importante de 57% permettant d'atteindre une étiquette D (169 kWh/m²/an). En effet ce scenario comprend une ITE, le remplacement des fenêtres privatives et collectives, l'isolation des planchers bas sur caves, le remplacement des chaudières individuelles par des chaudières à condensation ainsi que la mise en place d'une ventilation hygroréglable.
Cela implique que la copropriété peut reprendre des travaux plus tard et qu'un champ des possibles est très large au niveau de la performance thermique de l'immeuble.